LIMOILOU- NOSTALGIE

LIMOILOU- NOSTALGIE

Nos grandes peurs des années 50 et 60 : Polio et bombe atomique

 

Chaque décennie a connu ses grandes peurs collectives.  Nous, les Baby Boomers, on craignait  la polio et une attaque nucléaire.

 

 

La Poliomyélite

 

« On estime à 11 000 le nombre de personnes au Canada qui se sont retrouvées paralysées des suites de la polio entre 1949 et 1954. »

 

 

Nous avions tous peur de cette terrible maladie. Heureusement, un vaccin est apparu en 1955.

 

Le vaccin, donné à l’école, n’était pas une partie de plaisir mais c’était quelques minutes d’angoisse comparé à une vie misérable. Si je me souviens bien, on administrait le vaccin à l’aide d’aiguilles avec lesquelles on  rayait en surface la peau du dos. C’était épeurant au point ou certains s’évanouissaient en voyant les aguilles.

 

 

La peur de la bombe atomique

 

À partir des années 1950 aux États-Unis, il fallait, en plus du jacuzzi, un abri anti-atomique. La guerre, froide et nucléaire, pouvait s'abattre sur l'Amérique à tout instant, depuis La Havane ou Moscou.

 

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Nous avons tous eu une certaine crainte pendant les années de la guerre froide.  « Au Canada, le gouvernement fédéral a fait construire le fameux Diefenbunker,  un abri antiatomique construit secrètement entre 1959 et 1961 à Carp juste à l'extérieur d'Ottawa pour abriter les responsables gouvernementaux canadiens en cas d'attaque nucléaire. »

 

J’ai eu la chance de le visiter et c’est impressionnant. Mais pourquoi vouloir survivre si tout n’est que ruine!

 

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« Un autre bunker, inconnu à toute fin pratique du public, est toujours visible sur la rive sud près de Québec. À St-Damien Station, les vestiges d’un abri antiatomique abandonné peut-être encore aperçu. Il s’agit d’un bâtiment en bloc de béton tout simplement et devait protéger le chef de la gare de St-Damien en cas d’attaque, vu qu’il jouait un rôle crucial en cas de guerre afin d’assurer les communications télégraphiques. »

 

 

Pour ce qui est des abris anti-bombe atomique personnels au Québec, certains en ont aménagé dans leur sous-sol.  Il s’en est construit entre 300 et 400 au Québec.

 

 

L’écoanxiété

 

Chaque décennie a eu et aura ses grandes peurs. Aujourd’hui, la grande peur c’est la destruction de la planète suite aux changements climatiques. C’est terrifiant. Beaucoup de gens souffrent d’écoanxiété.

 

« Ils sont angoissés, ne dorment plus, ressentent un mal de vivre, une tristesse ou encore une colère face à leur propre impuissance et face à l'inaction des autres sur le plan du réchauffement planétaire. Ils souffrent d’écoanxiété. »

 

Il ne nous reste qu’à espérer un effort global pour sauver notre planète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



29/05/2019
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