LIMOILOU- NOSTALGIE

LIMOILOU- NOSTALGIE

Nos bâtons de hockey n’étaient jamais très loin

 

 

batons hockey.jpg

 

 

Ma mère me répétait souvent de ranger mes bâtons de hockey au sous-sol.

 

- Ca traîne dans le tambour tout le temps, hiver comme été me disait-elle.

 

Mais je n’étais pas capable de lui obéir car on pensait hockey toute l’année. C’était un sport quatre saisons.

 

On jouait au hockey à longueur d’année.  L’hiver, bien sûr, sur une des patinoires du voisinage mais aussi  au printemps, dans la sloche et les flaques d’eau et même en été, quand il ne faisait pas trop chaud, on jouait à deux dans une cour en gravelle.  L’un était gardien et l’autre lui envoyait ses fameux slap-shots.  Ouch, ça faisait mal quand le goaler recevait la balle accompagnée d’un morceau de garnotte. 

 

Quand j’étais seul, surtout le dimanche, c’est le hangar du voisin qui bloquait mes foudroyants lancers frappés. Une sorte de balle au mur quoi.  On m’avait dit que ça aiguisait les réflexes sauf que le  voisin se lassait vite d’entendre le bruit de la balle sur son hangar de tôle et il me criait d’aller jouer ailleurs. 

 

Mais c’est à l’automne que l’appel du  hockey était le plus fort.  Les cartes de joueurs arrivaient chez Madame Guay, sorte de dépanneur de l’époque,  signalant que la vraie de vraie saison approchait. C’était le signal que l’on attendait.  On jouait alors dans la rue, après l’école, jusqu’à la brunante. C’était notre camp d’entrainement.

 

Puis, la première neige tombait annonçant que bientôt on quitterait la rue pour du vrai hockey, en patins, avec une rondelle, sur une des patinoires environnantes.  Ma mère ne pourrait plus me dire de serrer mes bâtons.

 

 



01/10/2016
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