L'Hôpital Saint-François d'Assise
Hôpital Saint-François-d'Assise, 1950,
Paul Carpentier- Centre d'archives de Québec
Je suis né à l'Hôpital Saint-François d'Assise.
Enfant, j’ai été hospitalisé deux fois à cet établissement de soins de santé: d'abord pour une appendicite aigue et plus tard pour l’ablation des amygdales, chirurgie très (trop) fréquente « dans mon temps. »
D’aussi loin que je me souvienne, mes deux séjours à l’hôpital ont été agréables (en autant que séjourner dans un hôpital puisse l’être) .
Je me rappelle que pour l’appendicite, je suis resté une semaine à me faire gâter par le personnel soignant composé de religieuses et d’infirmières laïques. On prenait le temps, car on avait le temps, à cette époque, de s’assurer que le patient était capable de rentrer chez lui après une opération.
Pour ma deuxième chirurgie, encore du « bonheur », gâté à la crème glacée par des religieuses attentionnées.
Je n'aime pas dire "dans mon temps c'était mieux" car les choses ont bien changé depuis les années 50. La clientèle a augmenté considérablement, le personnel est débordé, stressé, souvent à la limite du burn-out. Quel travail ingrat pour ces gens dévoués!
Je n’étais jamais retourné à cet hôpital, Dieu merci, depuis mon enfance. Mais en 2000 ma mère y fut hospitalisée. C’est à Saint-François d'Assise qu’elle mourut après un court séjour où elle reçut d’excellents soins.
Le cycle de la vie : ma mère a donné la vie à Saint-François et elle y a terminé la sienne.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 19 autres membres