LIMOILOU- NOSTALGIE

LIMOILOU- NOSTALGIE

J’ai inventé un simulateur d’autobus dans les années 60

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Je ne sais trop pourquoi mais j’ai toujours été fasciné par les autobus.  Pourtant, aucun membre de ma famille ne travaillait pour une compagnie d’autobus.

 

Enfant, je m’assoyais sur le banc de travers à l’avant de l’autobus et j’épiais tous les gestes du chauffeur.  Je voulais faire carrière pour Québec Autobus, pour commencer, et ensuite aller conduire les autobus interurbains soit ceux qui desservaient Ste Brigittte de Laval ou Charlesbourg,  soit les gros Prevost Car qui allaient à St Pamphile, au Lac Frontière, à Rivière à Pierre ou à l’Ile d’Orléans.

 

J’allais à la Gare d’autobus St Roch et à la Gare Centrale pour regarder les différents modèles d’autobus. Je notais les noms des fabricants et je prenais le plus d’horaires possible dans les présentoirs des différentes compagnies.

 

À cette époque, il n’y avait pas d’ordinateur ni les nombreux simulateurs qui vous permettent aujourd’hui d’être pilote virtuel d’avion, chauffeur de camion ou d’autobus.  

 

Un simulateur dans notre sous-sol

 

J’ai alors construit dans notre sous-sol un poste de conduite d’autobus.

 

C’était très rudimentaire : un pare-brise et un volant achetés dans une cour à scrap , une boîte pour mettre mon punch, les billets et les correspondances et une vieille chaise rembourrée avec un oreiller. 

 

Après l’école, je devenais chauffeur d’autobus et je faisais différents parcours en me les remémorant. C’était souvent le circuit numéro 5 qui passait sur la 4e avenue et qui allait au Carré d’Youville.  Je partais, virtuellement on s’entend, de la 25e rue et je faisais tous les arrêts sur le trajet. J’avais en tête tous les virages, toutes les rues et les avenues que l’autobus empruntait. J’aimais aussi le circuit numéro 3 qui passait sur la 1ère avenue.

 

Pour les voyages longue distance, je coupais le trajet en plusieurs étapes.  J’imaginais les villages où passait mon bus car, à part les endroits situés autour de Québec, je n’avais pas beaucoup voyagé.  Je consultais les horaires que j’avais ramassés à la gare St Roch et mon imagination faisait le reste.

 

On est loin de ce qui se fait de nos jours dans le monde virtuel.  Les simulateurs sont d’un réalisme époustouflant.   Que j’aurais aimé qu’ils existent « dans mon temps » ! Mais avec beaucoup d’imagination j’ai quand même passé de bons moments et j’ai fait de beaux voyages.

 

Heureusement, je n’ai jamais eu d’accidents…bien assis derrière mon gros volant dans le sous-sol !



25/10/2018
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