LIMOILOU- NOSTALGIE

LIMOILOU- NOSTALGIE

« En souvenir de Limoilou », Guy Lafleur

 

 Lafleur As Juniors.jpg

                       

 

Je me suis replongé dans l’excellent livre Guy Lafleur, l'ombre et la lumière écrit par Georges-Hébert Germain.  Sur la deuxième page blanche, cette dédicace : En souvenir de Limoilou et la signature de Guy Lafleur. 

 

C’était en 1990 à Ottawa.  Guy et l’auteur de sa biographie tenaient une séance de signatures dans une librairie du centre ville.  Je m’y suis rendu, moi le grand fan du célèbre numéro 10.

 

Quand Lafleur m’a demandé ce qu’il devait écrire dans mon bouquin, j’ai tout de suite pensé à Limoilou.  Un grand sourire illumina le visage de Guy quand il écrivit la dédicace dans mon livre.

 

Limoilou…Pour Guy Lafleur, c’est surement d’abord madame Eva Baribeau, sa logeuse, qui occupe une très grande place dans ses souvenirs du quartier.

 

Eva Baribeau.jpg

 

Madame Eva Baribeau, celle que Guy appelait sa deuxième maman, habitait  au 238 boulevard Benoit XV. Lorsqu’il la rencontre, il lui manifeste son désir d’avoir sa propre chambre pour pouvoir étudier. « Dans la maison où il habitait alors il ne se sentait pas à l’aise pour faire ses devoirs et ses leçons. Il dormait mal… »

 

Madame Baribeau, veuve dont les enfants avaient quitté la maison, a un grand appartement de neuf pièces.  Elle accepte de loger Guy. 

 

 «  La chambre chez Eva Baribeau était blanche, propre, bien éclairée avec  de beaux vieux meubles bien polis… » écrit Georges-Hébert Germain.

 

Plus loin l’auteur écrit : «  Ce qu’il aimait pas dessus-tout, c’était la bonhomie et la chaleureuse bonne humeur de sa logeuse. » 

 

Guy trouva chez Madame Baribeau une deuxième famille.  Le dimanche, Guy participait au diner familial avec les trois fils de sa logeuse et leurs enfants.

 

Guy s’était bien intégré aux gens de Limoilou, à son voisinage.

 

Guy Poliquin, un voisin de Madame Baribeau, raconte ceci : « J'habitais à  quelques pas de chez elle. Guy était déjà une personne de grand cœur. Il jouait souvent avec nous au hockey dans la ruelle qui nous unissais, moi , mon frère Louis Poliquin, Denis Bertrand, Sylvie April et bien d'autres...

 

Il a même été celui qui m'a donné la dernière poussée sur ma bicyclette dont mon père venait d'enlever les deux petites roues dans la journée. J'ai fait à  quelques occasions ses petites commissions au Cendrillon pour aller lui chercher son fameux '' demi-spag '' . Il avait aussi la gentillesse de nous intégrer à  ses petites conversations de groupe quand il était avec ses amis de l'époque,dont Charles Constantin, André Savard, et quelques autres dont je ne me souviens plus des noms.

 

Mais mon plus beau souvenir avec lui est lorsque les Remparts avaient gagné la coupe Mémorial .

 

Guy avait été élu le joueur de match et par le fait même avait gagné une belle voiture rouge convertible . Il était venu chez moi avec celle-ci, il s’était garé dans l'entrée ( j'habitais coin 2e ave et 13e rue ) et avait klaxonné pour nous faire sortir sur le balcon puisque j'habitais au deuxième étage… »

 

 

Limoilou… c’était aussi le Cendrillon, la salle des loisirs de Saint François d’Assise, l’école secondaire Jean-de-Brébeuf. L’univers de celui qui deviendra le célèbre numéro 10.

 

En souvenir de Limoilou… 

 

 

 

 

 



11/02/2017
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