Aller au Saguenay dans l’temps
Avant la construction du boulevard Laurentien, c’était par la 1ère avenue et le boulevard Henri Bourassa qu’on accédait à la 54.
Cette route- devenue la 175- était surnommée la route du coroner à cause des nombreux accidents qui s’y produisaient. Un route à deux voies, sinueuse, très achalandée. En hiver, on risquait sa vie à chaque détour.
Barrière de Stoneham - Parc des Laurentides
Il y avait deux barrières entre Stoneham et Laterrière au Saguenay. La distance ente les deux était de 90 milles, donc à la vitesse permise de 60 milles à l’heure, ça devait prendre 90 minutes. Les cowboys de la route roulaient plus vite et ils s’arrêtaient à l’Étape pour allonger leur temps et éviter les amendes.
« Les véhicules devaient arrêter obligatoirement à ces postes de contrôle. Deux gardiens du ministère de la Faune inscrivaient les renseignements suivants :
- Date et heure : le voyage devait s’effectuer en une heure trente minutes minimum ;
- Le genre de véhicule ;
- Le numéro de la plaque d'immatriculation ;
- Le nombre de passagers et la destination. »
L’ÉTAPE
Une halte à L’Étape s’imposait avant de continuer la route vers le Saguenay. On y trouvait un poste d‘essence, un resto et bien sûr des toilettes. Il y avait aussi une dépanneuse en permanence, au cas où…
Traverser le Parc des Laurentides était toujours une aventure. Quand on arrivait au Saguenay, on se faisait toujours demander :
« Pis, comment était le Parc?»
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 19 autres membres